Actualités

Février 2013 – Oncogénétique

La synthèse nationale 2011 de l’activité d’oncogénétique est disponible sur le site de l’INCa.

Retrouvez également en ligne les dossiers concernant le dispositif national d’oncogénétique et les principales recommandations pour une prise en charge multidisciplinaire adaptée.

 

Février 2013 – Préservation de la fertilité et cancer : publication d’un rapport conjoint de l’INCa et de l’Agence de la biomédecine

Cette étude dresse un état des lieux des connaissances et des pratiques, et propose des pistes d’amélioration :

  • Rendre systématique l’information des patients sur les risques connus d’infertilité. La spécificité de ce type d’information pour les plus jeunes d’entre eux, enfants et adolescents, doit être prise en compte et impliquer psychologues et associations de patients.
  • Faciliter l’accès aux structures spécialisées et sensibiliser les équipes médicales
  • Prendre en charge par la concertation pluridisciplinaire les jeunes patients atteints de cancer
  • Développer l’acquisition de nouvelles connaissances

Le document peut être téléchargé sur les sites de l’INCa et de l’agence de la biomédecine.

 

Février 2013 – Troisième Plan cancer : 2014-2018

Le lancement d’un troisième Plan cancer (2014-2018) a été annoncé par le Président de la République F. Hollande lors des Rencontres annuelles de l’INCa, le 4 décembre 2012. Il sera coordonné par le Pr J.P. Vernant (Université Pierre et Marie Curie).

Ouverture d’un espace de contributions en ligne pour la préparation du prochain Plan cancer parmi les axes de travail suivants :

  • La prévention et le dépistage des cancers
  • Les soins et l’organisation des prises en charge en cancérologie
  • La vie des personnes atteintes pendant et après un cancer
  • La formation professionnelle et les métiers de la cancérologie
  • La recherche et l’innovation
  • Les inégalités face au cancer

 

Février 2013 – Rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France

Le réseau des registres des cancers Francim, le service de biostatistique des Hospices Civils de Lyon (HCL), l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national du cancer (INCa) publient le second rapport sur la survie des personnes atteintes de cancer en France. Une étude portant sur 427 000 personnes et 47 localisations de cancers.

Vous pouvez en consulter la synthèse ici.

 

Février 2013 – Communiqué de Presse du Conseil National de l’Ordre National des Médecins

Dans le contexte actuel de réflexion relative à la législation sur la fin de vie, le CNOM publie un communiqué de presse et une position de synthèse intitulée « Fin de vie, Assistance à mourir ».

Il propose de promouvoir une meilleure connaissance de la loi Léonetti et d’envisager des améliorations susceptibles de répondre à des situations exceptionnelles.

L’Ordre national des médecins apportera sa contribution au débat sociétal quant à l’euthanasie délibérée et au suicide assisté.

 

Décembre 2012 – Rapport Sicard sur la fin de vie

Le 18 décembre 2012, le Professeur Didier Sicard a remis au Président de la République le rapport de la commission de réflexion sur la fin de vie qui lui avait été confiée en juillet dernier (version intégrale du rapport).

Une lecture de ce texte par Nicole Pélicier vous est proposée ici.

 

Novembre 2012 – 4ème édition du Congrès Français de Psychiatrie

La Société Française de Psycho-oncologie sera présente au Congrès Français de Psychiatrie, qui se tient du 28 au 1er décembre 2012 au CNIT de la Défense.

Nous vous invitons à nous rejoindre particulièrement à deux sessions :

  • la session consacrée aux psychothérapies, le samedi 1er décembre de 14h à 16h, avec une intervention du Pr Patrice Guex, Lausanne : « Psychothérapies en milieu somatique »
  • la session SFPO du Forum des Associations, le mercredi 28 novembre de 11h30 à 13h, avec 3 interventions :
    • Etat des lieux de la psycho-oncologie en France, enquête nationale Sarah Dauchy, Villejuif
    • Recommandations pour la transmission d’information en psycho-oncologie Anne-Solenn Lebihan, Paris
    • Le soin psychique à domicile chez les patients atteints de pathologies somatiques graves F Ellien Champcueil

Ces deux sessions sont accessibles gratuitement (inscription obligatoire, site du congrès).

 

Juin 2012 – « Maman tu seras là ? » : un livre à lire à deux

Maman-tu-seras-laCe petit livre illustré est destiné aux familles où l’un des parents est malade. Parfois l’angoisse ou l’incertitude de l’avenir conduit à cesser de s’y projeter : l’objectif de cet ouvrage grand public est de soutenir la capacité à réver du futur de l’enfant. Il ne s’agit pas de parler de la maladie, mais d’aborder dans une lecture à deux, parent et enfant, les thèmes de la transmission, de la prise d’autonomie, de la séparation.

La première édition de cet ouvrage a été possible grace au soutien de la Fondation Bettencourt-Shueller, et des donateurs de l’Institut Gustave Roussy. Ce soutien permet une distribution gracieuse dans les établissements français agrées à la cancérologie qui en font la demande. L’ouvrage est également disponible à la vente sur le site de l’éditeur.

Auteurs : Anne de la Brunière, Sarah Dauchy, Illustrations : Savine Pied – NANE Editions 2012

 

Mai 2012 – Université de Genève : Etude d’impact de la chimiothérapie sur les patientes atteintes par un cancer du sein

L’Université de Genève (Pr Bettina Borisch, présidente d’Europa Donna en 2011) mène une étude pour mieux comprendre l’impact de la chimiothérapie sur divers aspects de la vie des patientes atteintes par un cancer du sein. 100 femmes seront recrutées en France, en Angleterre et en Allemagne. Les patientes qui accepteraient de participer à l’étude trouveront dans ce document les informations nécessaires.

 

15 février 2012 – Rapport 2011 de l’Observatoire National de la Fin de Vie : « Fin de vie : un premier état des lieux »

L’Observatoire National de la Fin de Vie (ONFV) a été créé en février 2010 par décret, il est présidé par le Docteur Régis AUBRY, chef d’Unité de Soins Palliatifs à Besançon. Il a rendu en février dernier, son premier rapport, au Premier Ministre, rapport rendu publique.

Les missions de l’ONFV étaient « d’indiquer les besoins d’information du public et des professionnels de santé, à partir de l’étude des conditions de fin de vie et des pratiques médicales qui s’y rapportent. Il doit également identifier les besoins dans le champ de la recherche et promouvoir l’émergence de recherches pluridisciplinaires dans le domaine de la fin de vie ».

Trois buts principaux alimentent cette « observation » :

  1. Quelles sont les sources fiables disponibles pour éclairer le débat public sur la réalité des situations de fin de vie en France ?
  2. Eclairer le pilotage, le suivi et l’évaluation des politiques de santé dans le champ de la fin de vie.
  3. Engager la promotion des projets de recherche et des travaux d’observation sur la fin de vie.

Ce rapport se veut un « outil » d’information. Une large part est consacrée au contexte culturel et sociétal dans lequel est pensée la fin de vie, mais aussi la place des soins palliatifs,  insuffisamment développés, et la représentation de l’euthanasie à travers une compilation des enquêtes d’opinion sur le thème.

Au-delà de la vision sociétale du « grand public », il met en lumière, le chemin qui reste à parcourir pour développer, après trois Plans de soutien, les soins palliatifs, la formation des soignants aux pratiques palliatives, afin de renforcer l’accès aux soins, et la faiblesse des recherches entreprises.

A travers l’analyse des « idées reçues » sur la fin de vie qui nourrissent l’imaginaire de nos patients « on meurt seul », « on meurt à l’hôpital », les chiffres permettent de se recentrer sur la réalité de témoins : un français sur quatre meurt au domicile, 60 % des décès à l’hôpital, 11 % des sujets étaient seuls au moment du décès.

2,6 % des généralistes ont pu être « formés » à l’accompagnement de fin de vie, tout en étant en première ligne.

Un chapitre particulier, dense, est consacré aux personnes relevant des soins palliatifs afin d’indiquer les « enjeux pour le système de santé ». Par ailleurs, le rapport reprend des aspects majeurs de réflexion à partir de l’application jugée insuffisante de la loi Léonetti. Qu’il s’agisse de l’obstination déraisonnable et de l’organisation qui préside à la limitation des soins, qu’il s’agisse des demandes d’euthanasie non recevables dans le cadre légal, les auteurs font ressortir les soutiens à apporter aux équipes, pour aborder dans un cadre non polémique, ni dogmatique, ces questions fondamentales.

Pour les professionnels du soin psychique que notre société représente, on verra néanmoins que « l’objectivation » des présupposés de l’opinion publique, ou des données d’un « premier état des lieux » en France, ne rend pas compte de l’importance des « images et représentations » qui touchent à la fin de vie. Vision d’incurabilité, de souffrances insupportables, d’abandon, de détresse psychique qui concernent toute une vie et pas seulement le « temps du mourir » !

Si les soins palliatifs rendent compte des besoins créés par les conditions de la fin de vie (seuls 15 % des patients en bénéficient), il faudrait aussi considérer ce qui est mis, en amont, à disposition des patients, des proches et des équipes, pour faire face au mieux aux souffrances psychiques émergeant d’autant plus en situation de fin de vie.

Le rapporteur souhaiterait développer une « approche plus philosophique de la médecine » pour préparer les soignants aux réalités de demain. La conception des « relations soignantes » mais aussi les données et les pratiques du soin psychique dans la maladie grave méritent, nous semble-t-il, de retrouver leur place dans une approche souhaitée pluridisciplinaire.

Le SFAP met ce document en ligne dans son intégralité : www.sfap.org, souhaitant de prochains travaux sur les conditions de fin de vie des âgés dépendants, précaires et au domicile.

Docteur Nicole Pélicier

 

 

Loi n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine – Publiée au Journal Officiel du 6 mars 2012

La loi présentée par le député Olivier Jardé et le groupe Nouveau Centre de l’Assemblée nationale prévoit une réorganisation des catégories de recherches portant sur l’être humain. L’ensemble de ces recherches relèvera désormais d’un cadre juridique unique, se déclinant en trois catégories qui correspondent chacune au niveau de risque encouru par les personnes :

les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ;

les recherches interventionnelles qui ne portent pas sur des médicaments et ne comportent que des risques et des contraintes minimes ;

les recherches non interventionnelles dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle, sans procédure supplémentaire ou inhabituelle de diagnostic, de traitement ou de surveillance.

La procédure de soumission des projets aux comités de protection des personnes est clarifiée, une Commission nationale des recherches est créée. Pour toute recherche impliquant la personne humaine, il existe une obligation de recueillir le consentement libre, éclairé et écrit de l’intéressé, des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur ou d’autres personnes, autorités ou organes désignés pour consentir à la recherche ou pour l’autoriser, dans les cas prévus par le Code de la santé publique. En cas de non respect de cette loi, les peines encourues sont de trois ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, peines également applicables lorsque la recherche interventionnelle est pratiquée alors que le consentement a été retiré ou lorsqu’une recherche non interventionnelle est pratiquée alors que la personne s’y est opposée.

(Sources : site du Sénat http://www.senat.fr et site Légifrance http://www.legifrance.gouv.fr/ )

 

 

Actualisation du code de déontologie des psychologues

Le code de déontologie des psychologues adopté en 1996 a fait l’objet d’une révision. Ce travail de refonte a été porté par l’ensemble des grandes organisations associatives et syndicales de psychologues et s’est appuyé sur une consultation nationale ouverte à tous les psychologues. Ce code sera désormais le texte de référence de la Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues.

(Sources : site de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie http://www.psychologues-psychologie.net et site de la Commission Nationale Consultative de Déontologie des Psychologues http://www.cncdp.fr/ )

 

ARCHIVES :

Rapport 2011 DREES : L’état de santé de la population en France